Une journée avec celles et ceux qui font et sont CMA

La saison hivernale a démarré en fanfare sur les pistes de Crans-Montana avec des pics d’affluence extraordinaires durant les fêtes de Noël. Quelques jours après la fin des vacances scolaires, les employés de CMA ont accueilli l’INFO pour une après-midi de découverte de leurs différents métiers. Deux mots résument à eux seuls ce moment privilégié : sourire et passion inconditionnelle.

Nous sommes la vitrine de la société. Notre rôle ne se limite de loin pas à celui de caissière, puisqu’on informe les clients sur toutes les questions liées à leur séjour », relate Valérie, responsable des caisses de Crans. Le ton de la journée est donné. À l’entame de sa 20^e saison, le moral est au beau fixe, malgré des fêtes très chargées. « Si je suis toujours là, c’est que ça me plaît beaucoup », lâche-t-elle, sourire en coin.

TRAVAIL VARIÉ : UN MOTEUR

En sortant de la cabine à Cry d’Er, une autre personne souriante nous attend : José Calheiros. Après dix-huit ans aux dameuses, il est devenu conducteur d’installations il y a deux ans. « Le contact avec les clients, la variété du boulot, j’aime tout », dit-il sans hésiter, entre deux paires de skis données aux clients. À la radio, il appelle Sébastien Stähli, le responsable du secteur Cry d’Er. Quand le jeune homme entre dans la gare d’arrivée, sa passion se dégage instantanément. Et il doit pourtant faire face à des défis quotidiens, qu’ils soient électriques ou électroniques. « Il y a quatorze installations dans le secteur Cry d’Er et nous devons essayer d’anticiper les pannes en effectuant des contrôles », note-t-il. Sur un pylône, devant ou au-dessus de la gare, il se prête avec enthousiasme aux demandes
du photographe. « Jamais un jour ne ressemble à un autre. Notre mission est de détecter au plus vite les éventuels problèmes, ce qui est très stimulant. » Il est déjà l’heure de quitter ces techniciens pour rejoindre un autre employé, à qui des milliers de personnes doivent une fière chandelle.

UN MÉTIER DE CARACTÈRE

Christophe Bonvin est responsable sécurité du secteur Cry d’Er. Tous les hivers, il troque ses habits estivaux de menuisier contre une chaude veste et un sac de secours pour que les skieurs s’adonnent à leur sport en toute tranquillité. Minages, sécurisation des pistes et sauvetage font partie de son quotidien. « On doit être prêt à endosser des responsabilités importantes quand on fait ce métier, donc il faut avoir un caractère bien trempé », estime celui de qui se dégagent une grande sérénité et un calme olympien. Dès que le jour se lève, les minages peuvent débuter. « Je dors toujours mal quand ça s’annonce chaud. » L’arrivée des skieurs rime avec le second volet de la journée. « Les interventions sur les pistes vont de la petite coupure à un accident grave qui peut se terminer par un décès. On doit être prêt à ça et il faut savoir passer au-dessus, mais on est de toute façon affecté », explique Christophe Bonvin. Une bonne heure de discussions passionnantes, et il est temps de retrouver d’autres employés dévoués, à l’Arnouva.

LES YEUX QUI PÉTILLENT

Il y a là Michel Coppey, responsable des véhicules pour tout le domaine. Un mordu de mécanique qui veut que « tout roule » avec un large sourire. Dans un local un peu plus loin, Mickael Degletagne est un « snowmaker » ou nivoculteur consciencieux. Alors que le jour tombe, il scrute sur son ordinateur pour observer les températures annoncées durant la nuit. Quand il grimpe sur sa motoneige, l’électricien de formation va contrôler que tous les enneigeurs fonctionnent. « Travailler de nuit en pleine nature, c’est juste grandiose. » Un constat partagé par David Fernandes, responsable du damage de Crans. « Le paysage, les couleurs du soleil couchant, les mers de brouillard matinales, c’est extraordinaire. » Pour sa première saison en tant que responsable, il a une toute nouvelle équipe, dont Marie Voutaz qui a dû se former sur le tas en début de saison. À 21 ans, elle a les yeux qui pétillent
quand elle nous ramène en station à bord de sa dameuse. « Conduire cette machine, c’est juste génial », rapporte celle qui est conductrice de poids lourds à la belle saison. Son sourire s’élargit à chaque pente vertigineuse et à chaque tas de neige brisé.

Il est 18 heures. Sa journée de travail débute à peine. Elle est, comme les autres professionnels rencontrés, une des petites mains de CMA. Des
employés tous passionnés et essentiels dans les rouages de l’entreprise et pour la satisfaction des clients. 

Légende photo : omme beaucoup de ses collègues, Sébastien Stähli a un long passé avec CMA. Il a commencé à y travailler en tant qu’apprenti mécatronicien il y a dix ans. Après avoir été technicien, il est devenu responsable de secteur. © Luciano Miglionico

Sébastien, José, Christophe, Michel, David, Marie ou encore Mickael : autant de petites mains au grand cœur qui donnent vie aux Remontées mécaniques de Crans-Montana Aminona.