Tribunal de police : bon à savoir

Loreta Toplana est le visage du Tribunal de Police. En tant que secrétaire elle est la personne de contact de cet organe qui s’occupe du suivi des amendes d’ordre dressées par la police intercommunale de Crans-Montana, de rendre des ordonnances pénales, d’adresser des mandats de répression, de gérer la gestion des déchets et de sanctionner les violations des mises à ban.

Cette autorité pénale administrative est formée de trois membres, dont un président, et trois suppléants, tous nommés par les communes de Crans-Montana, Icogne et Lens.

Le tribunal se réunit rarement au complet. Dans la majorité des cas, le président, aidé du greffier, peut trancher. Avocat de métier, le greffier est mandaté pour donner un cadre légal strict au tribunal. La secrétaire monte les dossiers et effectue un suivi au niveau du paiement des amendes, des rappels et d’éventuelles suites lorsque les délais ne sont pas respectés.

« Lorsque j’ai commencé à travailler ici, on m’a prévenue de ne pas me laisser submerger par les émotions, explique Loreta Toplana. Même si le cadre légal est strict, le côté humain reste toutefois important pour moi. » En effet, si la majorité des dossiers traités concerne de petits montants, certains peuvent atteindre des proportions sérieuses. Prenons l’exemple d’une simple amende de stationnement de quarante francs qui se transforme, avec des frais de rappel et de poursuite, en un dossier à plus d’un millier de francs.

« Ce genre de cas est plus compliqué à gérer, poursuit Loreta Toplana. De telles décisions peuvent avoir des conséquences contraignantes. L’un des conseils que j’aurais à donner est de réguler sa situation rapidement, que cela soit en s’acquittant de sa dette ou en faisant opposition de manière formelle. Il est primordial de ne pas négliger la procédure et de s’en inquiéter. » Il faut savoir que les amendes impayées durant un certain délai, peuvent entraîner une conversion de l’amende en peine privative de liberté.

Légende photo : Pour Loreta Toplana, secrétaire au Tribunal de Police, l’aspect humain de son travail est très important. ©Gratien Cordonier