Un vent nouveau souffle sur le Cornalin à Flanthey

Le Temps du Cornalin, qui aura lieu le 31 août, prend un coup de jeune. Une nouvelle équipe s’investit dans l’organisation de la dégustation de vins en plein air de Flanthey. Son porte-parole Gauthier Rey explique ses intentions.

Vous êtes cinq habitants de Flanthey, âgés entre 18 et 40 ans. Qu’est-ce qui a vous a motivés à reprendre le flambeau de l’organisation ?

Lors de la dernière édition, le bruit courait que l’événement risquait de s’arrêter faute de relève.  Pour nous qui étions des fidèles de ce rendez-vous, il était exclu de laisser mourir Le Temps du Cornalin. Flanthey aurait perdu une partie de son âme. Nous avons manifesté notre intérêt auprès de l’ancien comité et pris le relais dès janvier.

Allez-vous changer la formule ?

Le but est de pérenniser ce qui fait la valeur de cette fête : la promotion des vins et du patrimoine de Flanthey sous le signe de la convivialité. Nous verrons au fur et à mesure de nos expériences comment nous pouvons l’enrichir. Pour le moment, nous lui avons surtout apporté un coup de frais au niveau de la communication, à travers la rénovation du site internet et du flyer. Le verre de dégustation va aussi changer de look… mais je n’en dirai pas plus, surprise !

Quels seront les points forts de cette 18e édition ?

Le Temps du Cornalin a coutume d’inviter des caves d’autres régions. Cette année, c’est le Haut-Valais qui sera à l’honneur. Malgré nos différences culturelles, nous partageons la même passion pour le vin. Autre point fort : une soirée dégustation, organisée la veille à la grange du Château de Vaas, avec Marie Linder et René-Claude Emery. L’œnologue et le poète poursuivront leurs commentaires de façon spontanée le lendemain autour des stands. Et on retrouvera les ingrédients gourmands habituels : première chasse de la saison, pain au Cornalin et autres délices du cru.

Plus d'infos: letempsducornalin.ch

Légende photo : Le nouveau comité du Temps du Cornalin (de gauche à droite) : Gauthier Rey, Nicolas Luisier, Sabine Bonvin, Raphaël Bonvin. Manque sur la photo : Régis Bagnoud. © Luciano Miglionico